Questions Grand Marginaux
Est-il prévu une réévaluation du vade-mecum GM en compagnie des opérateurs concernés afin de le rendre plus en phase avec la réalité du terrain ?
Des groupes vont être lancés fin 2025 en lien avec la DRIHL afin de construire avec les opérateurs concernés un protocole d’accueil et de prise en charge des publics GM. Ils permettront notamment, au regard des préconisations que porte la DIHAL dans le cahier des charges diffusé en 2025, de travailler à un cadre partagé de bonnes pratiques adapté aux spécificités parisiennes.
Concernant les grands marginaux vous avez proposé de changer cette appellation ce qui est une idée en soi. Ne faut-il pas plutôt former les intervenants au concept de la clochardisation ?
L’atelier dédié aux grands marginaux nous a permis de revenir sur l’historisation des concepts. Le terme de clochardisation semble très connoté et ne recouvre pas la diversité des situations représentées dans la grande marginalité. L’idée de modifier l’appellation “places grands marginaux” était avancée afin de ne pas stigmatiser les personnes orientées et donc de sortir d’une appellation également très connotée. L’enjeu pour nous n’est pas de former les intervenants mais d’améliorer l’acceptation de la proposition pour le public visé.
250 places GM régulées par la CAVS, 45 000 places régulées par le Pôle Habitat. Le parc généraliste pourrait-il revoir les modalités d’intégration pour les grands marginaux ?
Les groupes de travail qui seront lancés sur le sujet de la prise en charge des publics et le protocole qui devrait en découdre, permettront d’outiller et d’accompagner les opérateurs gestionnaires afin d’essaimer les bonnes pratiques dans le parc généraliste.